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Faire croire aux enfants que le Père Noël existe ou qu’un poulet apparait sur un toit après avoir lancé sa dent récemment perdue, c’est leur mentir ?

Pour certains, c’est une « imagination, « un habillement » nécessaire pour « motiver » ou  « maintenir une magie » un temps, celui de l’illusion. Puis « tu prends de l’âge », tu découvres que « c’est Amazon qui devient le Père Noël ».

Alors qu’il peut nous arriver de mentir pour sauver une personne, nous savons que s’il amène à rompre la confiance en l’autre, il peut aussi nous faire « perdre confiance », au travail comme avec les ami.es.

Des petits arrangements avec la vérité à la mythomanie, toute une gamme de mensonges est finement évoquée et mise en contexte dans cette émission.

Et comme souvent la musique et l’improvisation collective n’est pas en reste avec MLS au chant, Pablo au piano sans oublier Ali et les participants chantant en direct.

Après un tour de chauffe autour du thème du rire (le rire généreux, le rire carapace, le rire contagieux), une participante lance la question : « Peut-on rire quand on est triste ? »

Alors la parole circule, nous esquissons des réponses, nous rebondissons sur le sourire, les pleurs… Comment finalement nous vivons nos émotions qui peuvent parfois être « bloquées » et qui dépendent « des circonstances », de « sa nature », de « sa famille », de « son pays ». Certains nous racontent qu’ils ne savent pas pleurer ou qu’ils ne pleureront plus ; d’autres parlent du sourire comme d’un système, son usage n’étant pas le même en Europe et en Afrique.

Enfin, en guise de conclusion, nous revenons sur la possibilité de rire ou de « garder le sourire » même dans les lieux de privation de liberté, ces « lieux de tristesse ».

Bonne écoute.

Nous nous retrouvons pour notre émission mensuelle à la Maison dans le Jardin un vendredi 13, une belle occasion pour réfléchir ensemble aux superstitions, à leurs origines et leurs liens avec les rites, l’art et la religion.
Pourquoi y croit-on ? « A quoi servent-elles ?
« A se rassurer, à exercer un peu de contrôle peut-être ?
« A servir « un système qui s’impose à nous? »…
Quant aux animaux, sont-ils ritualisés eux-aussi ?
Et enfin quelle peut être est la différence entre la religion et la superstition ?

Bonne écoute !

Hafid Bidari et Thierry Fournel nous font le privilège d’être parmi nous tout au long de cette émission.  L’un joue du gumbri et chante, l’autre passe de la guitare au karkabou et assure les choeurs. Tous deux jouent une musique issue des traditions afro-berbères du Sahara : le Diwane, constitué de rythmiques et de chants de transe amenés par les esclaves venus d’Afrique de l’Ouest en Algérie.

« Musique thérapeutique, musique qui soigne l’âme, le coeur » : on la joue la nuit et, en dansant, « on libère son âme pour se soigner ».  Avec un grand sens du partage, Hafid et Thierry jouent et parlent de cette musique interprétée traditionnellement lors de longues cérémonies dont le répertoire est associé aux couleurs, à l’encens…

Certains des participants la trouvent mystique, d’autres envoûtante, magique.  Pour un bon nombre d’entre nous elle évoque des souvenirs de transe et nous donne une irrésistible envie de danser sous le barnum de la Maison dans le Jardin.

Bonne écoute.