Au
Coin de
Malte

On se retrouve enfin au Coin de Malte après la pause de l’été pour refaire ensemble de la radio !
Qu’il ait apporté son lot de bonnes ou mauvaises nouvelles, l’été permet de sortir, « d’aller de découvertes en découvertes. »
Malgré les difficultés, il y a « encore des choses à faire, des gens à découvrir, un chemin à créer. » D’ailleurs un poème afghan récité en pashto évoque « la solidarité entre les humains quand on est en difficulté. »
Enfin, un message sur la lutte politique autour de la démocratie en Angola fait lien avec une chanson du rappeur guinéen Djanii Alfa, « défenseur de la démocratie, toujours avec le peuple. »
(Cette émissions est diffusée dans son intégralité.)

Réflexions sur le temps qui passe quand on arrive de loin, quand on attend, quand les choses extérieures viennent rythmer le temps malgré nous.

« Le temps, c’est un médecin », mais « ça dépend de la situation de chaque personne. »

L’apprentissage du français aussi s’inscrit dans un temps : celui de la patience et de la persévérance.

Puis une chanson afghane nous fait poser cette question : pourquoi écoute-t-ton de la musique triste ?

Une émission propice à la réflexion en groupe sur des notions universelles.

Après deux poèmes récités en pachtou, un participant afghan s’adresse aux francophones d’Afrique :
« Comment ça se passe culturellement chez vous ? »
Aicha : On a beaucoup de contes en Afrique. Les contes ce sont des histoires qui se sont passées il y a des années, l’histoire des Mandé, des Akan, l’histoire de l’Afrique…
Yaya : Les vielles personnes rassemblent les jeunes, ça se passe la nuit. On grandit avec ça. Et quand tu essaies de coller un peu ce qui vient dans ta tête pour faire sortir tout ça… c’est un conte aussi.
Une discussion s’ensuit sur les différentes manière d’apprendre et de parler le français aujourd’hui dans les pays anciennement colonisés.

En évoquant la métamorphose, ce sont les longs voyages et certains parcours d’exil qui sont abordés par les participant.es.
« Il a compris beaucoup de choses sur la route »… « Tu dois reprendre tout à zéro. Tu dois te transformer là où tu es »…

L’un d’eux chante les vers d’un poète pakistanais. Il chante l’amour lié à la distance, la séparation. On parle aussi des langues, celles qui nous unissent malgré les frontières ou  les divisions coloniales.

Dari, pashto, français, bambara : on se questionne dans plusieurs langues, on fait groupe par les mots et la musique.

Symo Reyn est notre musicien invité le temps d’une émission. Originaire de Jordanie, il joue du qanoûn, instrument traditionnel à cordes pincées de la famille des cithares.
Ses compositions et improvisations nous emportent et évoquent en chacun.e de nous des rêveries, des voyages, des paysages.
Tout au long de l’émission nous sommes comme « ces boîtes » dont parle Symo pour décrire l’être humain et ses multiples inspirations. Des boites qui résonnent au contact de la musique et des autres participant.es. On y puise nos souvenirs, toutes ces « choses qui se sont passées avant ».
Folon, chante Salif Keita… « Folon, c’est avant » …  « Sa musique, c’est une poésie ».

Un participant apporte ses créations fabriquées à partir de matériaux récupérés. Il s’est inspiré des techniques artisanales de son père pour créer ses objets d’Art, faits aussi pour lutter contre l’attente et l’ennui.

Le chanteur King Kara vient nous offrir 2 compositions chantées en live avec Pablo. Hommage à sa mère, à toutes les mères. On échange nos souvenirs et nos histoires. Bien que « la mère reste la mère », certain.es ont pu trouver en leur grand-mère cet amour qui nous porte et nous construit.

Et enfin une mise en garde sur la situation politique en Angola ouvre le débat sur les problèmes politiques qui poussent les personnes à fuir leur pays d’origine.

Une émission pleine de saveurs afghanes enregistrée après avoir dégusté ensemble au Coin de Malte un délicieux Kabuli Palaw, plat traditionnel afghan. Beaucoup étaient au rendez-vous : soignants, interprètes, participants habitués des émissions ou nouveaux venus.

Le plat a été spécialement cuisiné pour l’occasion par plusieurs participants. A la fin du repas on échange en dari, pachtou, français ou anglais le temps d’une émission. Nous présentons dans ce podcast quelques passages de ce moment convivial, culinaire et poétique partagé tous ensemble.

« Avec les chameaux on peut voyager parce qu’ils sont résistants… même quitter l’Europe pour aller en Afrique… »

A l’écoute d’un enregistrement dans les rues de Dakar, nous évoquons les animaux qui accompagnent nos vies en Afrique, en Europe ou au Moyen-Orient. Chiens, chevaux, ânes, boeufs, chameaux, nous examinons leurs usages aux quatre coins du monde.

Puis, en parlant des Peuls, ce peuple d’éleveurs « qui se déplace beaucoup » (« chaque pays a son Peul »), nous découvrons l’histoire riche et complexe des langues d’Afrique et leurs usages, influencés par le commerce, les colonisations ou les migrations.

Heureux de nous retrouver au Coin de Malte, nous inaugurons une nouvelle saison avec au programme la remise de notre premier prix devant 800 personnes enthousiasmées ! Monter sur scène a généré de la joie mais aussi du stress.

On se demande comment déjouer ce stress, l’anxiété ou même l’angoisse. Certains évoquent la respiration, les berceuses de l’enfance, l’écriture ; d’autres les images mentales positives ou la musique.

De nouveaux participants apportent leurs poèmes en anglais, on expérimente ensemble en direct et au son du piano… Good vibes au Coin de Malte, une émission artistique qui diffuse de bonnes vibrations.

Le bonheur… qu’en est-il lorsque l’on a fuit son pays et quitter ses enfants, sa famille ? Quel sens prend ce mot dans une situation d’exil ? C’est le thème de cette émission.

D’une langue à une autre, la poésie véhicule des messages d’espoir à l’encontre de la haine qui détruit les hommes, les femmes, les familles et les pays. La musique et l’amitié comme remède, le groupe comme soutien.

Des témoignages émouvants sont partagés au cours cette émission, et il en ressort la commune impression qu’en abandonnant un temps la solitude, ensemble, on est plus fort.