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Le jour de cette émission, des coupures de réseau se produisent, nos téléphones ne fonctionnent plus comme d’habitude. Le thème du jour est lancé : pourrait-on vivre sans internet ?

Alors qu’aujourd’hui internet parait être « une évidence, et même un mode de vie », une invention sans laquelle « tu es perdu », nous nous posons la question de la vie d’avant, sans internet. Comment s’est-il imposé à nous ? En quoi a-t-il amélioré nos vies, en quoi les a-t-il « gâtées ».

Et qui sont celles et ceux « qui ont fait le choix de vivre sans internet » ? D’ailleurs est-ce bien un choix ?  Quand on « rentre en Europe », vivre sans internet c’est être « incompréhensible ». Que ce soit « pour appeler, pour faire tes démarches », « tu peux rester sans manger mais pas sans internet »…

C’est « la vie d’ici qui demande ça ».

Le PSG est qualifié en finale de la ligue des champions ! Le sujet est lancé : parlons de foot.  Pourtant certains de nos chroniqueurs ne sont pas de cet avis. « Il y a beaucoup de mystères dans le foot ». L’un d’eux est peut-être cette capacité à réunir mais aussi à diviser.

Certains le vivent comme « un héritage », souvent celui du père,  d’autres comme « une passion », pourtant critiquée par le passé chez beaucoup de parents en Afrique qui considéraient les joueurs de foot comme « des bons à rien ».

Aujourd’hui, « le football ça n’est pas une passion, c’est un métier », avec beaucoup d’argent en jeu, de la violence, de la corruption, et pourtant « le football c’est un art aussi ».

Alors, ce sport qui nous réunit et nous divise à la fois peut ressembler à la vie : « il y a des hauts et des bas, il faut accepter de perdre… « 

Le sujet est lancé par un participant : l’amour, c’est quoi ?

C’est aimer son prochain, une personne, oui, mais ça peut être aussi aimer un animal ou même un objet car « l’amour, c’est d’abord un sentiment. »
« L’amour ça veut dire la paix. »
« C’est la borne, la clef de tout », « c’est l’être humain, c’est la vie. »
« C’est notre partenaire. »

Entre intérêt de l’amour et l’amour par intérêt, le débat est lancé : « Dans la société les individus sont liés soit par amour, soit par intérêt ». Pour d’autres, l’intérêt se trouve du côté de ce qu’on nomme amour.

Nous abordons aussi « l’amour sans limite », cruel, dangereux pour soi ou pour l’autre.

« L’amour c’est une route longue et difficile » mais « tant qu’il y a l’amour, il y a la vie. »

Qu’on se sente « coupable tous les jours » ou qu’on culpabilise « quand on remonte le temps », nous réfléchissons ensemble à ce sentiment qui vient « bloquer les personnes », qui nous « manipule », tel un « mauvais esprit » qui nous divise ou nous emprisonne.

« Plus lourd à porter que le regret », « plus abstrait »  aussi, il est difficile à comprendre quand nous sommes « spectateurs-auteurs » de nos vies prises entre « transgression », violence et « addictions », quand  « tout va bien, on maitrise tout » alors qu’au bout du compte « on ne maitrise rien »…

« Il n’y a que des âmes perdues, isolées et des parcours de vie très difficiles »… et pourtant les mots et la musique s’assemblent et nous rassemblent une fois de plus le temps d’une émission où l’on parle de culpabilité, comme pour chercher à s’en débarrasser.

Avoir peur de l’obscurité, d’affronter la réalité, de la vie ou de l’autre même… « Il existe plusieurs manières d’avoir peur ». Et cette peur, « elle nous protège et nous détruit ». Peut-elle être positive dans le cas du stress, « transformé en énergie » ?

Nous réfléchissons aussi à la panique : peut-être conséquence de la peur ? Ainsi que la crainte, celle de Dieu par exemple mais aussi le fait de « faire peur ».

Quant à l’angoisse, d’où vient-elle ? Le traumatisme, la phobie sont alors évoqués ainsi que le manque, l’isolement, la déprime, les médicaments…

Enfin un participant vient apporter un de ses remèdes face à l’angoisse : sa guitare électrique dans un duo rock & roll endiablé, puis du rap et du slam en live pour conclure ce moment collectif, créatif et inspiré.